Restauration d'un petit meuble : avant-après...

La laque telle qu'elle était pratiquée par les japonais et les chinois n'a bien entendu rien à voir avec cette transformation.

C'est une technique qui utiilisait des résines extraites d'arbres particuliers et un nombre incalculable de couches et de ponçage auquel on ne s'astreindra pas ici.

Avec cette imitation, on s'applique simplement à obtenir une profondeur de teinte et une brillance supérieures à l'application d'un peinture brillante ordinaire.

Voici le meuble tel qu'il a été acheté lors d'un vide-grenier: ses proportions et ses lignes simples permettaient d'espérer en faire un joli petit meuble d'appoint...

En superposant des couches de peinture diluée, on éviteau maximum les traces de pinceau: la surface reste bien lisse.

En variant la couleur des couches et l'ordre de leur application, noire, brun-noir, brun puis noir etc... on obtient une profondeur de ton analogue à celle que l'on obtiendrait en superposant des verres colorés de couleur différente: c'est à dire plus riche en couleur et nuance qu'une carosserie de voiture par exemple aussi brillante soit-elle...

Un gesso acrylique fait l'affaire si le nombre de couche et de ponçages est suffisant.

Par contre il est très dur après séchage et difficile à poncer. Donc ne l'employez pas si vous avez des moulures ou des reliefs. Réservez-le aux surfaces planes.

 Ensuite, on a appliqué plusieurs couches fines de peinture brillante diluée à l'essence: des couches brunes alternées avec des couches de peinture noire.

L'essence contenue dans cette peinture plus diluée qu'à l'ordinaire matifiant l'aspect final, la dernière couche a été vernie avec une finition cire.

L'intérieur peint en laque orangée puis recouvert d'un glacis brun, ainsi qu'un petit rectangle sur le plateau inférieur du meuble, ce dernier volontairement hétérogène pour tempérer sa couleur très "moderne".