Papier abrasif, également appelé papier de verre. A base de silex, c'est le plus commun. Il existe en plusieurs grosseurs ou grain: gros, moyen fin, très fin . Cette grosseur est parfois définie par un numéro: plus il est bas plus le papier est fin: (de 5 à 2-0), le double zéro étant le plus fin.
On l'utilise pour poncer les surfaces dures et peu fragiles telles que le bois, les peintures et les vernis.
On commence par le papier le plus grossier pour finir par le plus fin. Ce n'est que lorsque la surface est réellement en mauvais état (peinture épaisse et écaillée par exemple) que l'on utilisera d'abord le gros grain qui "arrache" (numéro 5)
Le papier corindon: Mêmes indications. Il est plus moderne, le corindon étant un abrasif plus solide. Mais, comme rien n'est simple, les papiers abrasifs modernes fonctionnent à l'envers: numérotés de 40 à 600, ce dernier est le plus fin et ils s'encrassent un peu plus rapidement.
Les papiers pour ponçage à l'eau. Utilisés par les carrossiers pour donner un fini parfait à votre petite voiture après une réparation. On les utilise volontiers pour une belle finition ou pour effacer les traces de pinceau entre deux couches lorsque vous voulez un résultat parfaitement lisse (imitation d'une laque par exemple).
La poudre d'émeri: utilisée avec une mèche de coton. Là c'est du luxe... Pour le polissage de petits objets ou pour faire perdre un peu de sa brillance à un vernis trop clinquant . Incontournable si vous faites une imitation de marbre sur un plateau de bois par exemple: elle confère une douceur à votre imitation proche du poli du marbre véritable.
Laine d'acier: pour les surfaces cirées.
On ne décape pas une cire avec un papier de verre, il s'encrasserait immédiatement. On utilise une laine d'acier et de la même façon que pour le papier on commence par un numéro élevé pour finir avec une laine fine. On ne ponce pas un vernis ou une peinture avec une laine d'acier, elle n'attaque pas suffisamment les surfaces dures. |